Certains bébés présentent des difficultés précoces, parfois liées à des douleurs physiques (par exemple, des reflux gastro-œsophagiens entraînant une raideur du dos). Ces troubles peuvent gêner le confort du bébé et compliquer son entrée dans la relation. C’est pourquoi plusieurs professionnels (médecins, psychomotriciens, ostéopathes, spécialistes du développement) peuvent être sollicités pour accompagner l’enfant.

Le repérage s’appuie sur différents domaines du développement :

• motricité et coordination,

• perception et sensorialité,

• émotions,

• langage et communication,

• interactions sociales.

Tous ces aspects sont liés entre eux. Votre bébé ne présentera pas forcément tous les signes décrits ci-après : quelques-uns, persistants ou cumulés, peuvent suffire à alerter.

• Avant 12 mois : c’est surtout la répétition et la durée des signes, ou un retard dans certaines étapes du développement, qui doivent attirer l’attention.

• À 18 mois : toute perte de compétences déjà acquises (régression) est un signe d’alerte. Un développement très inégal selon les domaines doit également alerter.
   

⚠️ Ces signes ne concernent pas uniquement l’autisme, mais l’ensemble des troubles du neurodéveloppement.

Source: Propositions du Comité permanent de la FFP (Fédération Française de Psychiatrie)